16 mai 2014

Le Nyctalope : une critique signée Le Carnoplaste


Festivals, diffusions on-line, Le Nyctalope continue son petit bonhomme de chemin. Si vous ne l’avez pas encore vu, alors peut-être cette critique signée Robert Darvel, alias Le Carnoplaste pourra vous donner envie de vous intéresser au tout-premier super-héros. 

"Tout commence avec l’écho visuel d’un time-lapse : mais non, nous ne sommes pas dans Breaking Bad (dont ce fut la marque de fabrique). Le spectateur averti aura vu que ce n’est pas la nuit qui tombe, mais l’aurore qui s’efface au profit des ténèbres passées : ces images accélérées défilent à l’envers pour nous emmener au début du siècle dernier. Par radio, le président du conseil intime au Nyctalope d’intervenir pour contrecarrer les plans explosifs de l’Horloger. « Vous devriez déjà y être ! » dit la radio. Inutile : le Nyctalope y est déjà.


Avec ses lunettes de soudeur et son jeu de jambes dignes d’une légende de la savate. S’ensuit une belle bagarre avec l’Horloger et son sbire. Ballet parfaitement réglé et filmé, avec des angles de vue impeccables… Et puis, et puis… De son gousset, le Nyctalope sort ce qui nous a paru être un oignon au radium… pour le grand malheur de ses adversaires. Et hop, un coup de masse dans la cagoule… Et escamotage, et réapparition… Pauvres, pauvres malfrats qui vont faire les frais d’une certaine aptitude de notre héros à se déplacer dans le combat d’une manière trop peu orthodoxe même pour les as du Crime !...

Simple bande annonce d’un projet plus vaste ? Nous l’espérons ! Bravo à l’équipe Carpeta pour le soin apporté à cette réalisation. Après Charles Jude, Le Nyctalope part pour enchanter son public. The Avengers, certes, mais Le Nyctalope ! Le Nyctalope, dis-je !..."

Robert Darvel (auteur d’un Homme au cœur double in La nuit du Nyctalope chez Rivière Blanche)

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